Experiment à Madagascar

28 juillet 2006

Mada - Dernières photos

Les photos prises pendant les derniers jours de mon voyage:

La vue près de là où j'habitais

Ma dernière chambre, grande classe

Avenue de l'indépendance à Tana

26 juillet 2006

Bien arrivé

Et voilà, après 20h de trajet, me voila enfin arrivé à destination. Home sweet home. Mais quelle chaleur!!! J'avais entendu parler de canicule mais là c'est dur...
Le voyage c'est bien passé, j'ai dormi comme un loir dans l'avion: endormi après le repas, réveillé pour le petit dèj...impec ;)
Ensuite petit arret à Charles de Gaulle avant de repartir pour Bordeaux. Au passage, je note que le prix de mon petit déjeuner (un croissant et un chocolat chaud) est équivalent au prix de 7 repas ou encore de 18 petits déjeuners à Madagascar...Bienvenue en France...
Voila, sinon rien de particulier à signaler. Les habitudes reviennent vite et j'ai l'impression d'être parti hier.

Je vais essayer de mettre les dernières photos rapidement en ligne avant de nouvelles aventures en Angleterre...

25 juillet 2006

Fin

Et voilà, l’experiment à Madagascar se termine après presque trois mois de périple et de nombreuses aventures. Ca aura été une expérience pleine de découvertes et de surprises, avec ses moments difficiles mais surtout ses rencontres passionnantes.
Que de choses ce sont passées entre le départ du mois de mai et cette fin de mois de juillet. Je garderais le souvenir de ce pays plein de contrastes où les gens, même dans le dénuement le plus total, vous accueillent avec la plus grande gentillesse.

Grâce à ce voyage, j’aurais pu prendre conscience de l’immense décalage qui peut exister entre les pays occidentaux et les pays du tiers-monde. Toutes ces préoccupations, qui ici prennent un aspect dérisoire. Difficile de comprendre, quand on vient de voir des gamins qui n’ont même pas de quoi manger, de quoi s’habiller ou de quoi se soigner, l’intérêt du nouveau yaourt 0%, de la dernière crème amincissante ou du jeu de guerre à la mode.
Deux mondes vivent l’un à côté de l’autre mais s’ignorent totalement. J’ai passé mes trois mois ici, maintenant je vais rentrer. Ces gamins eux, resteront là et continueront à mourir de faim, de froid ou d’une infection non soignée…

Le constat est dur mais c’est celui qu’ont fait toutes les personnes que j’ai pu croiser ici. Toutes étaient conscientes que, quels que soient leurs efforts ici, elles allaient repartir, reprendre leur vie normale et que, pendant ce temps, rien n’aurait vraiment changé ici.
Dans le même temps, toutes considéraient que leur voyage avait été un moment très fort et qu’il leur avait apporté beaucoup.

Je trouverais donc intéressant qu’il y ait plus d’école proposant à leurs étudiants des stages comme celui que je viens d’effectuer. Plus que l’acquisition de connaissances techniques, ils permettent de prendre conscience des réalités du monde et de vivre une expérience humaine formidable.

En attendant que cela arrive, je m’apprête à prendre l’avion, en espérant ne pas oublier en vol toutes les expériences vécues ici.

22 juillet 2006

J -3

Et oui, le retour approche à grands pas. Plus que trois jours avant le départ (mardi à 21h40...). Il n'y a plus qu'à espérer qu'il n'y ait pas de problème au niveau de la compagnie. Au départ de France, le vol avait failli être décalé à cause d'une grève des pilotes donc je me méfie...On verra bien...

Sinon ces derniers jours ont été assez tranquilles.
Lundi, je suis allé visiter une usine qui fabrique des tissus et des couvertures. C'était très intéressant de voir le fonctionnement d'une usine ici. C'est très différent de ce qu'on peut voir en France. Ici, le personnel est très nombreux, les normes de sécurité très faibles et certaines machines ne sont plus toutes jeunes.
En discutant avec la personne qui me fait visiter, j'apprends que, en cas d'accident, l'ambulance fait le plus souvent office de corbillard que de véhicule de secours (les moyens pour soigner les gens étant très limités). Il m'explique aussi que, en cas d'incendie, il y a une équipe de pompier sur place mais qu'ils n'ont absolument pas les moyens de lutter contre le feu...Très rassurant...
Malgré ça, c'était très intéressant de voir tout le processus de fabrication. On part d'un ballot de coton de récupération (pris dans les usines voisines) et, au fur et à mesure des machine, on voit peu à peu les tissus se faire. Pour ça, ils fabriquent les fils eux même avec d'immenses machines. Ensuite, à l'aide d'autres équipements, ils teignent le fils puis fabriquent le produit. C'est assez impressionnant de voir tout ça fonctionner.
Ces produits sont vendus sur place pour le marché local. Malheureusement, même si la main d’œuvre est très peu chère comparée aux coûts français, ils ne peuvent pas concurrencer les produits chinois. Là bas, les ouvriers sont payés une misère (quelques centimes de dollar de l'heure), n'ont aucun droit et travaillent 7 jours sur 7, une quinzaine d'heures par jour... Forcément, à ce rythme là, difficile de rivaliser. Du coup, ils ont dû licencier la moitié de leur personnel et ont divisé leur production par deux...

Mercredi, je suis allé faire quelques achats d'artisanat. Au programme, je suis passé dans une ferronnerie d'art où l'on trouve des objets de très bonne qualité à des prix incroyablement bas. Malheureusement, c'était un peu gros pour les prendre dans la valise... Ensuite j'ai été dans un magasin spécialisé dans l'artisanat et enfin chez des vendeurs de pierre. Madagascar possède de nombreuses mines et il y a donc beaucoup de magasins de vente de pierres précieuses ici. Problème, c'était un vendeurs de gros et je ne me voyais pas vraiment passer avec un bloc de plusieurs kilos à la douane ou avec une poche remplie de rubis... Je suis donc resté sur l'artisanat local...je pense que les douaniers seront plus conciliants avec ça...

Jeudi, je suis allé voir les gens qui sont en train de lancer l'association d'aide aux enfants à Tana. C'était intéressant mais ils ne sont qu'au tout début de leurs réflexions. Il n'y avait donc rien de très défini. Ca m'a quand même fait faire un peu de marche dans la banlieue de Tana puisque c'est à une heure de marche de là où je suis en ce moment... Il y avait quelques jolies vues sur la ville, c'était donc une ballade plutôt sympathique.

Hier (vendredi), j'ai continué mes achats d'artisanat au marché du COUM. C'est un des grands marché de Tana et c'est très pittoresque. Aussitôt arrivé, je me suis retrouvé avec cinq ou six rabatteurs qui voulaient tous me vendre leurs produits. Ils faisaient des allers - retours entre les stands et moi pour me vendre toutes sortes de produits. A vrai dire c'était plutôt pas mal. Vu qu'il connaissaient bien le marché, dès que je voyais quelque chose qui m'intéressait, ils couraient tous me chercher d'autres modèles pour me les montrer. C'était bien pratique pour choisir... Mais le plus marrant ça a été de négocier avec eux. C'est un vrai théâtre où chacun jour sa petite comédie. Au début, ils annoncent toujours un prix exorbitant. Là, je hurle au scandale et immédiatement ils précisent que c'est un prix haut mais qu'il faut négocier. Vu qu'ils agissaient tous de la même manière, c'était assez rigolo de recommencer à faire l'homme scandalisé à chaque stand... En parallèle, je négociais avec les rabatteurs. L'avantage c'est que, vu qu'ils me suivaient, j'avais tout mon temps pour les laisser baisser leurs prix. Toutes les dix minutes je gagnais quelques milliers d'ariary. Généralement, vu qu'il m'annonçaient des prix très haut, je leur annonçais un prix très bas (à peu près quatre fois moins que ce qu'ils voulaient). Là je les voyais se décomposer et même certains s'en aller en se disant qu'ils avaient du tomber sur un fou... Mais petit à petit, en montant un peu le prix de mon côté et en le faisant descendre du leur, j'arrivais à un bon 60-70% de réduction et donc à des prix très faibles (vu que le prix de départ, ramené en euros, n'était quand même pas si élevé que cela...). J'ai donc pu faire pas mal d'achats et passer quelques heures assez rigolotes...Il y en a même un qui m'a proposé de me vendre son bras...là, il voulait 80 000 euros...je lui ai dit que ça faisait un peu cher pour le moment mais je n'ai pas réussi à négocier moins cher... ;) Dommage, il avait un joli tatouage...

Voila, sinon il ne me reste plus que trois jours à passer ici. Vous allez donc bientôt devoir me supporter à nouveau avant le départ en Angleterre (non, ne vous inquiétez pas, je repars rapidement...)

15 juillet 2006

Quelques news

Quelques infos sur mes derniers jours ici. Je suis toujours chez l'ami de mes parents. Chaque jour, j'en apprends un peu plus sur le fonctionnement de l'économie et de la vie politique malgache. C'est très intéressant et enrichissant. Evidemment, ça fait un peu moins d'aventures à raconter et un peu moins de photos à vous montrer mais bon... Malheureusement tout ce que j'apprends n'est pas très réjouissant pour l'avenir de Madagascar. Le pays est extrêmement corrompu (à commencer par le président), les gens éduqués partent tous en Europe ou aux Etats-Unis, et l'ensemble des dirigeants semblent essayer d'engranger un maximum d'argent en un minimum de temps. Bref, ce n'est pas aujourd'hui que le pays va sortir de sa pauvreté...

Concernant mes derniers jours ici, j'aimerais aller rendre visite à des personnes qui essayent de créer une association sur Tana. Il faut que je me dépèche puisqu'il ne me reste plus que 10 jours avant de rentrer en France... Ca se rapproche à grands pas.

07 juillet 2006

Une nouvelle façette de Tana

Depuis quelques jours, je découvre de nouvelles façettes de Tana qui commencent à changer un peu ma vision de la ville (qui n'était vraiment pas bonne...). Mardi et Mercredi, j'ai pu rencontrer différentes personnes travaillant ici et connaissant bien le système malgache. En allant chez eux ou dans leurs bureaux, je me suis aperçu que, derrière des apparences de bâtiments vieillots et en mauvais état, Tana abritait quelques maison d'une qualité digne de belles maisons européennes. Seulement, ces maisons donnent rarement sur la rue. On ne les voit donc pas au premier abord mais, en regardant un peu mieux on s'aperçoit qu'il y en a quand même un certain nombre dispersées dans Tana.

Hier et aujourd'hui, j'ai eu l'occasion d'aller séjourner chez l'amis de mes parents. J'ai pu, à cette occasion voir la banlieue de Tana. Un tout autre monde. Déjà, quel plaisir de ne plus avoir de pollution, de fumées d'échappement qui vous arrivent en plein dans la figure...Mais plus que cela, je m'aperçois qu'on trouve aussi dans cette partie de la ville de magnifiques maisons. Apparemment, une partie des personnes ayant de l'argent viennent se faire construire une belle maison dans ces quartiers.

C'est toujours assez surprenant puisqu'on passe instantanément de la rue qui garde un aspect très pauvre à une belle maison européenne avec piscine, jardin etc... Le plus étrange a été quand je suis sorti de la maison après y avoir passé la journée. Nous avions regardé le tennis, des films, les actualités mondiales, discutés des problèmes économiques et politiques du pays. J'étais donc vraiment plongé dans une ambiance totalement occidentale depuis la veille au soir. J'en avais presque oublié que j'étais à Mada. En fin de journée, devant aller prendre le bus avant la nuit (il n'est pas très sûr de se promener à Tana seul la nuit...) et, encore plongé dans Mulholland Drive (Film de David Lynch) que je venais de voir, je sors de la maison.
Là... choc...je me retrouve d'un coup sur le chemin de terre avec des enfants à peine habillés jouant avec leurs ballons faits de bouts de papier et de plastique...c'était vraiment étrange...Quelques minutes avant, j'était plongé en plein film américain assis sur un canapé bien confortable en buvant un thé et d'un coup je me retrouve dans la rue avec des gens qui ont à peine assez d'argent pour s'acheter de quoi manger...Je mets une bonne dizaine de minutes à réaliser et à me replonger dans la réalité malgache. C'est un peu comme si je débarquais à Mada mais sans avoir les 10h d'avion pour m'y préparer...un peu brutal... Pour le coup, j'ai vraiment perçu le décalage complet entre notre vie occidentale et la vie d'une grande partie des gens dans un pays comme Madagascar...

03 juillet 2006

Nouvelle étape

Et voila, une nouvelle étape commence dans mon voyage. Hier, j'ai quitté Simon qui devait partir pour Fianarantsoa. Je me retrouve donc tout seul pour la première fois du voyage...Vu que Simon n'est plus là, j'ai dû quitter le logement des scouts. Je suis donc allé dans un petit hotel qu'on m'avait conseillé et où j'avais reservé la veille. En arrivant, l'accueil se passe bien mais malheureusement, je vois 3 ou 4 vazaha d'un cinquantaine d'années accompagnés de jeunes malgaches d'une vingtaine d'années. Le truc typique qui m'énerve! Visiblement, l'hôtel (comme beaucoup d'autres) sert de chambre aux vazaha ayant trouvé une malgache pour la soirée... L'impression se confirme lorsque je vais manger (ils font aussi restaurant). Je vois défiler tout un paquet de fille qui doivent à peine avoir 18 ans, habillées dans des tenues très légères. Elles me passent toutes devant avec un grand sourire et me souhaitant avec un air mielleux bon appétit... Ca m'énerve rien que de les voir.
C'est un des problèmes de Madagascar, ici la prostitution est presque banalisée. Difficile de trouver un restaurant ou un hôtel à un prix abordable sans son lot de filles plus ou moins vêtues. Malheureusement, de nombreux vazaha, rarement très jeunes, ne viennent ici que pour ça...Ca a le don de m'agacer quand je les vois. C'est ce qu'on appelle les "vieux vazaha pourris"...

J'ai donc un peu regretté mon choix d'hôtel. D'autant plus que, l'alcool faisant ils se sont mis à chanter et à faire la fête...Vu l'isolation très réduite des chambres, ce n'était pas super agréable. J'ai quand même bien dormi.

Aujourd'hui, j'ai pu changer d'hôtel. J'en ai trouvé un juste en face du cybercafé et qui est situé tout près de là où j'habitais avant. Il est un peu plus cher mais nettement plus agréable et mieux placé.

Sinon, j'ai passé la journée avec un ancien ami de mes parents qu'ils avaient connu à la cité universitaire et qu'ils n'avaient pas revu depuis. C'était une journée très agréable. Il m'a fait visiter Tana et m'a éclairé de toute sa science sur le système économique et politique malgache. Très intéressant. Dans la semaine, je dois rencontrer d'autres personnes pour découvrir un peu plus le pays. Vu tout le travail qu'il y a à faire ici (au niveau du développement), c'est intéressant de rencontrer des gens qui connaissent un peu le pays et peuvent m'expliquer comment ça fonctionne.

01 juillet 2006

News de Tana

Ces derniers jours ont été très tranquilles. Il commence à faire sérieusement froid à Tana, le pull et un bon sac de couchage sont bien utiles pour dormir. Petit aspect désagréable, la douche… Evidemment, plus il fait froid dehors, plus l’eau est froide…et là, ça commence à être sérieusement glacial. De bon matin, dur dur de se lancer mais ça a quand même un avantage,… ça réveille !!

Hier, grande journée nettoyage, la cuisine étant dans un état de délabrement assez avancé (voir très avancé…), je me suis lancé dans les grands travaux… Pas forcément hyper agréable, en soulevant un sac, de tomber sur une souris ou un petit gecko (sorte de lézard local)… Mais bon, au moins, maintenant ça paraît un peu plus propre. Dans tous les cas, rassurez vous, on ne se sert de la cuisine que comme petite salle de bain improvisée. Je ne me serais pas vu cuisiner dedans…

Aujourd’hui, nous sommes allés visiter la ferme de crocodiles Croc’Farm à quelques kilomètres de Tana. C’est en fait une sorte de petit zoo qui présente différents animaux locaux : lémuriens, caméléons, geckos,…et bien sur, crocodiles… Pour y aller, nous prenons une deux chevaux qui, semble t’il, a déjà bien vécu. Manque de bol, il pleut et vu que le toit est dans un état assez limite, la pluie a une fâcheuse tendance à s’infiltrer jusqu’à moi.
Moi, un peu grand dans une deux chevaux un peu petite...

La banlieue de Tana et les champs alentours


Ici, prendre un taxi-ville (souvent des 4L ou des deux chevaux), c’est toujours assez comique. Le coût de l’essence étant assez élevé, les chauffeurs ont recours à quelques subterfuges pour en économiser un peu. Le plus amusant, c’est quand ils éteignent le moteur en pente. On se retrouve alors en roue libre sur toute la descente puis ils rallument dès que ça remonte (à mon avis, ce n’est pas très économique, puisque après, il faut redémarrer, et ça consomme beaucoup…mais bon…visiblement, ça, on le leur a pas expliqué…). Ils ont aussi une technique très particulière pour mettre de l’essence. Certain chauffeurs ont bricolé un système pour pomper l’essence directement dans une bouteille d’eau. En passant à la pompe, ils donnent la bouteille au pompiste qui leur met environ 1L (ils prennent juste ce qu’il faut pour faire le trajet). Ensuite ils plongent un petit tuyau, sortant du tableau de bord, dans la bouteille et c’est parti…
Ici, ce sont vraiment les pros du bricolage. Certes, une grande partie des gens n’est pas ou peu allé à l’école, mais ils ont un sens de la débrouille assez impressionnant. Ils peuvent tout réparer en quelques minutes, de l’ordinateur au téléphone portable, en passant par le moteur de voiture et l’appareil photo. Quand on voit tout ce qu’on jette en Europe, ici, ça ferait leur bonheur…

Voila, nous avons donc vu le parc qui était assez sympa (malgré, une fois de plus, la pluie…) puis sommes revenu sur Tana. Le chauffeur nous gratifiant d’une petite panne d’essence au passage…il ne fallait pas rêver, on ne pouvait pas prendre le taxi sans qu’il arrive quelque chose…

Des petites grenouilles locales

Ils sont pas mignons ces bébés crocos...


La tortue

Ca vous donne pas envie d'aller vous baigner...??

Un petit maki (lémurien)


Et...le fameux caméléon...

Sinon, je découvre Tana petit à petit et ses différentes facettes, pas toujours très agréables. C’est une ville où l’on peut voir une petite fille de 4 ans entrain de mendier juste à côté d’un Porsche Cayenne (le gros 4x4 de chez Porsche)…Ce n’est pas toujours facile de comprendre comment on en arrive là... Ici, on voit tous les contrastes, à la fois, l’extrême pauvreté d’un côté et, de l’autre, quelques îlots de luxe à l’occidental : boites de nuit, restaurants huppés, rues remplies de 4x4… C’est une ambiance assez bizarre. Ajoutez à cela la pollution très importante, les immeubles en piteux état, vous obtenez une ville complètement à part à Madagascar…
Demain, je quitte Simon puisqu’il part quelques jours pour Fianarantsoa. Je vais donc aller passer quelques jours à l’hôtel en attendant de définir mes projets pour les dernières semaines. Je dois rencontrer dans la semaine deux personnes souhaitant monter une association d’aide aux orphelins dans leur quartier. Je verrai si je peux leur donner un petit coup de main. Sinon, j’envisage d’aller me balader quelques jours vers Sainte Marie, une petite île sur la côte Est de l’île, près de Tamatave.